Résumé :
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Lheure est au verdissement des villes : toits et murs végétalisés, jardins de trottoirs, partagés, thérapeutiques, etc. La ville se découvre-t-elle végétale ?
En proposant une histoire sur la place de la nature en milieu urbain, cet ouvrage de synthèse dévoile au contraire les entrelacements continus quoique fluctuants des pavés et des plantes. Il ne sagit pas seulement de sintéresser aux jardins et aux parcs, mais aussi à toutes ces plantes « hors-sol » qui circulent dans lespace de la ville déchets végétaux, fruits et légumes des marchés, fleurs coupées, etc. À travers ces diverses formes du végétal on aborde la ville sous un autre jour, en remontant le fil de ses racines naturelles. On comprend ainsi pourquoi on a accepté, parfois encouragé, la présence dune certaine nature en milieu urbain, quels acteurs ont permis quelle simplante et fleurisse, à quels défis aussi il a fallu répondre pour y parvenir. Mais surtout, en examinant la nature végétale de la ville au croisement dune histoire sociale, économique, culturelle, politique, les espaces verts et les végétaux apparaissent comme des instruments durbanité ou densauvagement, des objets de commerce, de spectacle, détudes scientifiques, de bien-être ou de bien vivre. Des jardins de laristocratie du Grand Siècle au marché des Halles parisiennes, des parcs du Second Empire aux jardins botaniques, cest toute une histoire nouvelle qui se dévoile et éclaire notre temps à la lumière du temps long.
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