Résumé :
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La compétition et l'effet abri sont deux processus essentiels des relations de voisinage entre les jeunes plants et la végétation accompagnatrice. Leur importance relative détermine si cette végétation est bénéfique ou, au contraire, défavorable au développement des plants. Trois essais sont ici présentés, qui étudient le développement de jeunes chênes pédonculés ou merisiers, protégés par un abri latéral artificiel, ou bien placés dans une situation de compétition racinaire uniquement, ou encore placés dans une situation réelle de voisinage. Des mesures effectuées dans plusieurs types de végétation indiquent que la présence d'une végétation diminue la température et l'humidité de l'air, l'éclairement incident et l'évapotranspiration autour du plant, ainsi que la disponibilité en eau du sol. Pour les merisiers et, encore plus,pour les chênes, la présence de l'abri latéral améliore la croissance en hauteur des plants mais, pour les deux essences, il réduit la croissance en diamètre. Chez les merisiers, il diminue fortement le développement des rameaux latéraux.Le gain de croissance dû à l'abri latéral dispensé par la végétation accompagnatrice ne compense pas la réduction importante due à la compétition racinaire pour l'eau. Par contre, l'amélioration de la forme des plants peut s'avérer intéressante, surtout dans les plantations à grand espacement, où le nombre de plants est réduit.
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