Résumé :
|
Depuis longtemps les forestiers ont cherché, d'une part à définir la production ligneuse et d'autre part, à analyser et à estimer les facteurs du milieu ayant une incidence sur cette production. La liaison entre cette production et le milieu a longtemps été exprimée de façon qualitative, à partir d'observations menées sur le terrain. A présent, ce problème sollicite une réponse quantitative, qui fait l'objet de cette thèse. Cette étude correspond au choix d'une m2thodologie afin d'exprimer les relations entre le milieu et la production, quelle que soit l'echelle géographique retenue. Pour chaque échelle, il s'agit premierement d'exprimer les relations entre le milieu et la production (phase descriptive) et d'en apprécier la précision ; pour pouvoir ensuite lors d'un changement d'échelle, mesurer la prédiction (phase prédictive) des premiers résultats, obtenus dans la phase descriptive. A cet effet deux approches du milieu sont retenues l'une dite synthètique et l'autre dite analytique. Pour illustrer les méthodes sélectionnées, une essence forestière et trois échelles géographiques emboitées ont été choisies. Il s'agit : -du Pin noir d'Autriche introduit massivement dans les Alpes externes méridionales, principalement sur les espaces tres érodés, accidentés et appauvris (reboisement R.T.M.). Ces peuplements atteignent aujourd'hui l'age d'exploitabilité et ils nécessitent un traitement sylvicole approprié ; -de trois espaces géographiques emboités, depuis les "Alpes externes meridionales" jusqu'au "massif forestier", en passant par la "région climatogéologique", qui correspondent à trois échelles pour répondre au sujet.
|