Résumé :
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Cette étude vise à répondre à la question suivante : « Quelle peut être l'aide de l'écophysiologie dans la prédiction de la croissance des arbres forestiers ? ». Elle est organisée en deux parties complémentaires. La synthèse bibliographique sur ce thème est basée principalement sur la relation entre la croissance des arbres et l'eau, les autres ressources du milieu étant abordées plus superficiellement. Il faut retenir que les concepts et les types de mesure mis au point en écophysiologie permettent d'espérer d'affiner les outils actuels de prévision à long terme de la croissance à l'aide de la modélisation. La mise au point de modèles peut être basée sur les mécanismes connus de la physiologie de la plante (photosynthèse, effets de la sécheresse). Outre les données climatiques (précipitations, températures), les outils retenus par leur simplicité et par la suffisance de leur précision pour l'objectif de l'étude, sont : le suivi de la réserve hydrique utile du sol, le potentiel hydrique de base et/ou minimum, la croissance micrométrique en diamètre. De ces différents critères, les seuils de potentiel hydrique de base apparaissent déterminants pour la croissance du douglas. En ce qui concerne le merisier, de tels critères ne sont pas encore définis. Les études sur cette essence sont à leur début. Une application des outils d'après la bibliographie est entreprise sur merisier en association ou non avec l'herbe et en situation de stress hydrique. A l'issue de l'étude expérimentale et bibliographique, une généralisation dans le but de prédire la croissance, montre les différents liens entre les outils de mesure, les concepts en écophysiologie. Les outils de mesure caractérisent l'état physiologique (hydrique) des arbres à diverses échelles de temps. Le niveau de la précision temporelle renseigne ou non sur le passé des conditions de croissance. Les échelles de temps des mesures sont introduites dans la généralisation.
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