Résumé :
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De tout temps, les propriétaires forestiers privés et publics ont cherché à produire une forêt diversifiée et de qualité. Cette forêt doit être régulièrement renouvelée pour assurer sa continuité et remplir ses multiples fonctions, ce qui nécessite d'importants travaux, quel que soit le mode de traitement choisi. Les années 1970-1980 ont vu arriver au stade de la première éclaircie les peuplements boisés ou transformés artificiellement et naturellement après la seconde guerre mondiale. Gestionnaires et propriétaires se rendirent rapidement compte qu'ils étaient inexploitables en l'absence d'accès dans la parcelle : ils créèrent les premiers cloisonnements. Cantonnés dans un premier temps à l'exploitation, leur usage s'étendit rapidement aux travaux sylvicoles. Depuis, leur développement s'est intensifié, au point de constituer un véritable réseau. L'expérience des forestiers comtois depuis près de 30 ans confirme que la mise en oeuvre des cloisonnements a permis une amélioration qualitative des régénérations naturelles et artificielles, une amélioration des conditions de travail des intervenants de la filière bois, tout en respectant les milieux naturels et en maîtrisant les coûts d'intervention. L'évolution des techniques sylvicoles est le fruit de la réflexion, de la recherche et de l'expérimentation des forestiers. Les cloisonnements y contribuent.
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