Résumé :
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Le cormier (Sorbus domestica L.) est un arbre méditerranéen qui était autrefois largement cultivé, mais qui s'est raréfié depuis le milieu du XIX' ' siècle à cause de l'exode rural, de sa faible capacité de régénération et de sa forte sensibilité à la concurrence Iumineuse. Ses multiples usages font qu'il connaît un regain d'intérêt depuis une dizaine d'années. Une prospection a donc été faite par l'INRA en zone méditerranéenne, puis des conservatoires ont été installés. Parallèlement, des tests sur des descendances ont été entrepris pour déterminer les meilleurs portes-graines. Mais il est à l'heure actuelle trop tôt pour dégager des conclusions nettes, sauf pour les provenances commerciales, aux résultats de croissance annuelle généralement médiocres par rapport aux plants issus de graines méditerranéennes. Pour la gestion des conservatoires, le greffage est pratiqué dans un premier temps, puis le bouturage est envisagé au besoin par la suite. Au cours d'un essai en 2000 sur le bouturage, l'influence du traitement de taille préalablement infligé aux pieds-mères a été mis en évidence, ainsi que l'effet de l'interaction entre le substrat et l'hormone utilisés. L'enracinement de boutures herbacées, prélevées sur des pieds-mères d'âges très différents, est satisfaisant en utilisant un substrat horticole classique à base de tourbe et une hormone de type AIB ou ANA. Des hypothèses restent cependant à vérifier. Comme application aux actions et propositions de l'INRA, des contrats de culture pourront être finalisés entre les agents du marché pour canaliser la production. Avec des plants de qualité, l'utilisation du cormier en agroforesterie semble par exemple très prometteuse.
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