Résumé :
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Les activités de pleine nature telles que le vélo tout terrain, l'escalade, la randonnée, la spéléologie, le canoë-kayak, le vol libre ou la simple sortie naturaliste sont aujourd'hui en pleine expansion. Leur développement est dû, notamment, à la place de plus en plus importante accordée à l'environnement dans les préoccupations de chacun. Ce retour vers la nature doit être accueilli de façon positive. Il pose cependant certains problèmes puisque les milieux naturels, souvent fragiles, sont également ceux où vivent la faune et la flore sauvages. Même si l'on a pu constater certaines tensions entre gestionnaires de milieux naturels et pratiquants de sports de pleine nature, l'heure est à la conciliation et chacun doit pouvoir trouver sa place. La prochaine loi sur le sport, en cours d'élaboration, devrait permettre d'atteindre un équilibre entre fréquentation et préservation. Ce colloque se propose en premier lieu de présenter des impacts concrets d'activités sur la faune, la flore ainsi que les moyens devant être mis en oeuvre pour contribuer à un meilleur respect des écosystèmes. Il tentera ensuite de définir le cadre juridique dans lequel peuvent intervenir les responsabilités du gestionnaire d'un site vis-à-vis du pratiquant d'un sport de pleine nature. Seront également exposées des démarches pour concilier fréquentation et préservation étayées par des exemples de partenariats. La journée s'achèvera par un débat général entre les représentants des fédérations sportives et ceux de la protection de la nature, sous l'égide du Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement et du Ministère de la jeunesse et des sports.
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