| Titre : | Les substances dangereuses pour le milieu aquatique dans les rejets industriels et urbains : bilan de l'action nationale de recherche et de réduction de rejets de substances dangereuses dans l'eau par les installations classées et autres installations. Partie 1 |
| Auteurs : | L. Greaud Hoveman ; O. Aguerre Chariol ; A. Morin ; INERIS |
| Type de document : | rapport |
| Editeur : | S.E., 2007 |
| Collection : | Rapport d'étude N° DRC-07-82615-13836B |
| Format : | 533 p. |
| Note générale : |
3 volumes Sigle : INERIS |
| Langues: | = Français |
| Catégories : | |
| Mots-clés: | SUBSTANCE TOXIQUE ; REJET EN COURS D'EAU ; ANALYSE CHIMIQUE ; STATION CLASSEE ; STATION D'EPURATION |
| Résumé : |
De 2003 à 2007 s'est déroulée en France une action de recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans l'eau (nommée «action 3RSDE »). Cette action, initiée par le ministère en charge de l'environnement et déclinée dans 21 régions françaises, a permis de réaliser l'inventaire de 106 substances chimiques dans les rejets aqueux de 2876 sites volontaires, majoritairement des installations classées mais aussi 167 stations d'épuration urbaines et 22 centres de production d'électricité. L'échantillon d'IC concernées par l'action est représentatif du tissu industriel français. Les substances recherchées ont été choisies pour leur toxicité pour le milieu aquatique et parce qu'elles faisaient l'objet de réglementations européennes concernant la limitation de leurs rejets (directive 76/464/CEE sur le protection des eaux contre les rejets de substances dangereuses et directive cadre sur l'eau 2000/60/CE). En parallèle, 4 tests d'écotoxicité sur 2 niveaux trophiques, ont été réalisés sur 10% des rejets mesurés dans l'objectif de mener une réflexion sur les éventuelles corrélations entre la composition chimique de l'effluent et ses impacts écotoxicologiques. Un prélèvement représentatif d'une journée d'activité normale du site a été mis en oeuvre sur chacun des rejets visés. Les 20 prestataires qui sont intervenus devaient respecter les mêmes prescriptions techniques. Malgré cela, l'intervention de plusieurs prestataires avec des techniques analytiques et des performances associées différentes, introduit des incertitudes dans les résultats. Ces incertitudes sont augmentées par la nature même des substances recherchées (micropolluants à l'état de traces, rarement recherchés auparavant), la complexité d'analyse de rejets industriels très variables et l'étape de prélèvement. Toutes les substances recherchées ont été quantifiées au moins une fois et certaines concernent plus de 30% des sites industriels (certains métaux, HAP, COHV, phtalates). Les flux mesurés sont à 70% organiques. Certains sont dispersés sur l'ensemble des sites mesurés mais, pour 20% des substances, un émetteur principal est observé. Un des enseignements de l'action est que les rejets urbains contiennent également la majorité des substances recherchées à des teneurs quantifiables. Les résultats de cette action sont : · une amélioration des pratiques des laboratoires d'analyse sur les substances concernées, · une amélioration de la connaissance sur les sources d'émissions ponctuelles des substances, notamment par l'identification des principaux secteurs émetteurs et non émetteurs par substance, · l'identification de pistes d'actions pour l'élaboration de mesures de réduction des rejets de substances appropriées. From 2003 to 2007 took place in France a national inventory of hazardous substances in industrial and urban discharges to waters (called action 3RSDE). This action, initiated by the ministry in charge of the environment and declined in 21 regions of France, was based on the inventory of 106 chemicals in discharges from 2876 sites on a voluntary basis, mostly industrial facilities but also 167 urban wastewater treatment plants and 22 power plants. The sample of facilities involved in this action is considered representative of the French industrial sector. The list of 106 substances was established considering their toxicity for aquatic ecosystems and because they were subject to EU regulations on the limitation of their discharges to water (76/464/EEC dangerous substance directive and 2000/60/EC water framework directive). Bioessais have also been performed on 10% of the effluents measured in order to begin a study on the possible correlation between chemical and ecotoxicological impacts. Sampling prescriptions have been determined to be significant of a normal day of activity. The 20 companies in charge of sampling and analyses had to comply with the same technical and quality requirements. Nevertheless, different analytical techniques were used and the associated performances introduced uncertainties in the results. The uncertainties are of course increased for unusual substances (not well known routine) and because of the trace level required. All 106 substances have been quantified at least once, some in more than 30% of the discharges (metals, PAHs, VOHCs, phtalates). 70% of measured emissions are organic. Most of the loads are evenly distributed between sites but for 20% of the substances analysed, a main source is observed. This action made clear that urban wastewaters are also a source of hazardous substances as most of them (81) have been quantified in at least one discharge. The main results of this inventory are: · A great improvement of laboratories practices on these substances · A better knowledge on hazardous substances point pollution sources, by the identification of key sectors involved · Identification of working axes to elaborate appropriate reduction measures. |
Exemplaires (1)
| Centre | Localisation | Section | Cote | Statut | Disponibilité | Département |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Lyon | Villeurbanne | Rapports | COQUERY/INERIS.10080 | Consultable sur place | Exclu du prêt |
Documents numériques (1)
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