Résumé :
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A. Casenave et C. Valantin ont publié en 1989 un répertoire permettant de calculer sur parcelles élémentaires, l'infiltrabilité pour presque tous les états de surface de la zone sahélienne, d'où le ruissellement superficiel dominant dans cette zone. A. Chevallier (1982) puis Albergel (1987) avaient raccordé ces lames ruisselées sur parcelles, au ruissellement de certains bassins représentatifs sahéliens. La liaison était faite par une fonction de calage dont la validité laissait parfois à désirer. La présente étude passe en revue les degrés de perméabilité globale des bassins tels qu'ils étaient représentés autrefois par des indices qualitatifs de perméabilité croissante P1 à P5 en calculant, à partir des données du simulateur et de celles observées sur les bassins représentatifs, les lames ruisselées respectives Lrc et Lro. Les comparaisons ont été faites autant que possible sur des bassins où le simulateur a été mis en oeuvre dans des conditions rigoureusement identiques pour les deux approches, pour deux averses-types : une pluie moyenne au sol de 50 mm (conditions du répertoire cité plus haut) et une pluie journalière ponctuelle de 70 mm dans le pluviomètre standard (conditions de calcul des coefficients de ruissellement choisies par Rodier et Ribstein, 1988). Un tableau présente pour chaque indice de perméabilité un intervalle de valeurs Lrc et Lro pour ces deux cas et pour trois surfaces-types : 1 km2, 5km2 et 20km2. Ce tableau joint au répertoire des états de surface facilitera le calcul des débits de crues. On analyse également les causes de variations du coefficient de calage Kcal remplaçant la fonction de calage. Il s'écarte systématiquement de l'intervalle 0,80-1,1 lorsque la surface, la perméabilité et la dégradation hydrographique croissent. Des écarts notables sont dus au non-respect du protocole de mesure au simulateur et à l'insuffisance des cartes d'états des sols.
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