Résumé :
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la mission a d`abord exploité les divers bilans annuels dressés ces dernières années, notamment ceux concernant l`action des groupes régionaux, les comptes rendus de gestion du FNSE, les bilans annuels dressés par l`IFEN sur l`état de la contamination des eaux. Ensuite, ces informations générales ont été complétées par l`audit de l`activité de six groupes régionaux animés par les DIREN et les DRAF. Les régions visitées, choisies en accord avec la direction de l`eau tenu compte de leurs caractéristiques, ont été les régions Bourgogne, Bretagne, Centre, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes. La mission a également rencontré les agences de l`eau en tant que partenaires des groupes régionaux, mais aussi en raison de leur responsabilité en matière de connaissance des milieux aquatiques et de leur contribution au financement des actions. Enfin des rencontres ciblées ont eu lieu avec différents services ou acteurs pour préciser tel ou tel point. La mission fait le constat suivant : - les réseaux de suivi sont hétérogènes (points de suivi; fréquence de prélèvement, molécules recherchées) et ne permettent pas de dresser les bilans nécessaires à la détermination des priorités d`action et à l`évaluation des résultats des plans d'action ; - les maîtres d'ouvrage des réseaux (DIREN et agences de l'eau notamment) ont besoin d'un appui technique pour définir et homogénéiser leurs exigences en matière analytique. C'est pourquoi elle recommande, à la direction de l'eau, de renforcer le pilotage des réseaux de suivi des pesticides, de s'appuyer sur un laboratoire de référence nationale (tel que l'INERIS) comme cela est fait pour le suivi de la qualité de l'air, et de mettre en place un groupe de travail national ayant mission de bâtir un cahier des charges commun en matière d'analyses. Par ailleurs la mission constate que les méthodes2 d'analyses des fabricants de pesticides ne sont pas accessibles. Elle estime que ces méthodes doivent être publiques, couvrir les métabolites des molécules autorisées, utilisables dans les eaux naturelles et d'un coût raisonnable : elle suggère d'organiser une mission interministérielle sur ce sujet. Enfin, elle propose à la direction de l'eau de se rapprocher de la direction générale de la santé dans l'objectif de rapprocher les règles d'agrément des laboratoires d'analyse des pesticides dans les eaux.
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