Résumé :
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L'intensification de l'activité agricole qui s'est d'abord déroulée dans un contexte de progrès technique, est notamment passée par une utilisation accure des intrants. De nombreuses mesures législatives ont été mises en place par les pouvoirs publics en vue de modifier certaines pratiques agricoles, liées à l'utilisation d'intrants, ou encore d'inciter à la mise aux normes de bâtiments d'élevage. Cette étude souligne que les mesures n'ont pas toujours d'effets significatifs sur la qualité de l'eau, en raison, notamment, de l'absence de généralisation des bonnes pratiques agricoles ou encore de l'absence de contrôle des prescriptions environnementales. L'ouvrage met en relief les contradictions de ces mesures avec d'autres politiques publiques et propose quelques pistes de réflexion afin d'intégrer plus systématiquement les contraintes environnementales dans le secteur agricole, en insistant sur l'importance de prendre en compte le comportement des acteurs concernés vis-à-vis de la pollution.
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