Résumé :
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Ce travail porte sur l'étude de l'interaction biosphère-atmosphère dans les systèmes perturbés par les activités agricoles et plus précisément sur l'influence de la fertilisation sur l'émission de composés gazeux de l'azote et de méthane. il est focalisé sur l'agrosystème landais. le système de culture dominant est la monoculture irriguée de maïs. cette situation, qui s'explique en partie par des conditions particulières rencontrées dans cet agrosystème (propriétés des sols, répartition des pluies, nappe phréatique importante et peu profonde..) se traduit par l'application de doses d'engrais (300 kg/ha) supérieures aux besoins réels des plantes. il est apparu que le bilan de l'azote entre intrant, sous forme d'engrais, et exportation par les récoltes présentait, et exportation par les récoltes présentait un déficit de l'ordre de 50 à 100 kg n/ha selon les parcelles, celui-ci ne pouvant s'expliquer que par des tranferts d'azote à la nappe phréatique ou des pertes gazeuses vers l'atmosphère. les objectifs de ce travail sont d'une part d'identifier, sur les parcelles cultivées, les émissions gazeuses et les mécanismes qui les provoquent, d'autre part, de quantifier les émissions à l'échelle de la parcelle et sur un cycle annuel. pour ce faire de nombreuses techniques analytiques ont été employées (chromatographie ionique, chimie luminescence, etc.) et différentes techniques de mesure de flux développées (chambres statiques et dynamiques, mesures micrométéorologiques). les résultats obtenus ont permis d'établir un schéma conceptuel du cycle de l'azote dans le système maïsiculture-pinède. l'auteur montre que les excés d'engrais azotés sont dissipés dasn l'atmosphère sous forme gazeuse, la nappe phréatique restant peu polluée en raison d'un fort potentiel de dénitrification. par ailleurs, la matière organique, facilement biodégradable des racines et des cannes de maïs enfouies permet la formation et, dans certaines conditions, l'émission de méthane. la méthanogénèse succède à la dénitrification quand celle-ci a réduit tous les nitrates présent dans le sol et la nappe phréatique. cette étude montre l'importance du potentiel de dénitrification, de la dénitrification chimique et du ph, ainsi que l'influence des évènements pluvieux sur les émissions de protoxyde d'azote.
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