Résumé :
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Telle qu'elle s'est constituée et développée en France, l'économie forestière ne se préoccupe pas seulement de la gestion du patrimoine forestier et de l'économie des ressources ligneuses. Elle appréhende l'ensemble des utilités sociales de la sylve et les rapports de concurrence et de complémentarité de ce mode d'occupation du sol avec son environnement agraire ou urbain. Si l'économie forestière prétend à un vaste domaine, la sociologie forestière semble à l'inverse n'en point avoir. Lorsque des sociologues se sont intéressés aux usages forestiers, aux représentations sociales de la forêt, ils ont considéré la forêt soit comme espace, soit comme enjeu de luttes, soit enfin comme archetype de la nature. Aussi serait-il vain d'isoler une sociologie forestière de l'ensemble des études sociologiques consacrées aux loisirs de nature, aux pratiques, aux conflits d'usages, à la perception du paysage... Pour faire le point sur ces travaux, les auteurs ont pris le parti d'insister moins sur les thèmes abordés que sur les démarches suivies, moins sur le champ couvert que sur la façon dont il l'a été. Cela a conduit à concentrer l'attention sur les deux disciplines, sur leur histoire, sur leur spécificité. Il a été tenté un inventaire critique des problèmatiques explicitement ou implicitement mises en oeuvre, en se référant tant à l'évolution de la demande sociale qu'aux débats théoriques qui traversent et divisent les sciences sociales. A la demande du Ministère de l'Industrie, un bilan des travaux en économie forestière a été effectué. Les réflexions qui en ont résulté ont été regroupées dans quatre parties distinctes : Tome l : qu'est-ce que l'économie forestière ? 84 p., Tome 2 : l'économie des ressources ligneuses, 30 p., Tome 3 : la forêt, élément de l'espace rural, 236 p., Tome 4 : le sociologue et la nature, 64 p.
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