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Résumé :
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En 1989, la qualité des eaux du bassin versant du Couesnon était médiocre, les objectifs de qualité, définis au début des années 80 et arrêtés en 1986 pour la qualité générale, n'étant pas atteints. Depuis 1989 et d'après les observations actuelles du milieu naturel, les objectifs de 1986 seraient respectés. Cependant un objectif plus ambitieux (classe 1B au minimun pour plus de paramètres) devrait être fixé sur tout le bassin servant afin de satisfaire les contraintes de qualité des deux usages principaux du Couesnon : la vocation piscicole et l'alimentation en eau potable. Si on ne considère pas la réactualisation de la qualité comme représentative, l'analyse actuelle des impacts théoriques des rejets ponctuels sur le milieu en étiage (à partir des flux rejetés) met en évidence des écarts aux objectifs de 1986 sur les tronçons en aval de Fougères, St-Brice en Cogles, Antrain et Pontorson. D'après les simulations réalisées ici et afin d'atteindre les objectifs de qualité de 1986, un dégré d'épuration élevé (niveau f, NGL2, PT1) est préconisé pour la mise aux normes des stations d'épuration en amont du Couesnon et de la Loisance. Cependant, l'obtention d'une qualité piscicole (classe 1B au minimun sur tout le long de cours d'eau) nécessiterait la mise en place de contraintes d'assainissement plus sévères, notament pour Fougères et les communes situées en amont sur le Couesnon et pour St-Brice en Cogles, St-Germain en Cogles et St-Etienne en Cogles, sur la Loisance. Un épandage des effluents traités s'imposerait pour un début spécifique d'étiage de la rivière inférieur à : - 0.3 l/s/km2 sur le Couesnon en amon de la confluence avec le Nançon, - 3 l/s/km2 sur le Nançon, - 2 l/s/km2 sur le Loisance. Toutefois, pour caler le modèle utilisé et valider ces résultats, une étude globable intégrée de la qualité des eaux du bassin versant du Couesnon doit être nécessairement réalisée dans un premier temps. Le réseau de mesures devra être renforcé par la suite pour confirmer l'évolution observée de la qualité des eaux du Couesnon. De plus, les effluents du cheptel des élevages agricoles et les pollutions diffuses (surtout les nitrates et micropolluants en période de hautes eaux) jouent aussi un rôle prédominant dans la dégradation de la qualité des eaux du Couesnon. Cet aspect reste donc à étudier.
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