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Résumé :
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Eaux et forêts, Génie rural, Haras, Services agricoles... autant de corps d'ingénieurs aujourd'hui disparus et qui, depuis 1965, ont été regroupés au sein d'une entité unique, celle des ingénieurs du Génie rural des eaux et des forêts (Igref). Cet ouvrage relève d'un indispensable devoir de mémoire envers ces organes précurseurs du développement rural. Il est le fruit d'un vaste travail de recherche et d'analyse historiques confié à des membres des anciens corps, conseillés par des historiens de renom. L'histoire des ingénieurs de l'État dans le monde rural est complexe car elle est liée étroitement aux fluctuations de l'activité économique et sociale de la France sur plusieurs siècles. Elle est aussi très représentative de la genèse des corps techniques de l'État en général. Les créations successives de corps d'ingénieurs se consacrant à l'espace rural montrent comment l'État a fait face aux problèmes posés par l'agriculture et son environnement, en adaptant la mission des pouvoirs publics et en diversifiant ses actions administratives. Les grandes étapes de ces évolutions et les transitions apparaissent clairement dans cet ouvrage : le passage d'une politique de sauvegarde des intérêts fiscaux et du patrimoine public à une politique d'incitation de l'activité agricole et forestière en fonction des intérêts nationaux conduisant enfin, à la mise en place d'une démarche de développement global intégrant la recherche scientifique et la prévision économique.
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