Résumé :
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L'offre culturelle territoriale peut s'aborder en termes de localisation (cf. l'Atlas des activités culturelles et les dépenses culturelles des collectivités publiques établies par le ministère de la Culture), de rayonnement (cf. les données de l'INSEE ou de la DATAR) ou de circulation (cf. les pratiques culturelles des Français, les réseaux) notamment. Les acteurs culturels et les publics tiennent un rôle croissant par rapport à l'ordre des trois approches considérées. Nous proposons d'approfondir ces trois pistes de réflexion afin d'intégrer la dimension de l'espace de manière différenciée selon le type d'action culturelle considéré. Nous formulons en effet l'hypothèse que le territoire n'occupe pas la même place dans l'analyse selon que l'on parle de localisation, et donc principalement de structures (conception première de la politique culturelle, toujours nécessaire), de rayonnement (conception d'apèrs-guerre, abandonnée puis remise aujourd'hui en avant pour l'aménagement culturel du territoire et la démocratisation culturelle) ou de circulation de l'offre culturelle (conception moderne du développement culturel en termes de réseaux principalement, mais issue d'une tradition ancienne). L'analyse générale est étayée par deux études de cas sur des régions choisies en raison de leurs différence démographiques, géographiques, historiques, socio-économiques et culturelles : la Champagne-Ardenne et Rhône-Alpes. Cette recherche a été financée par le ministère de la Culture et de la Communication. Cet ouvrage est dédié aux artistes.
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