Résumé :
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Les succès commerciaux obtenus par les poulets labels élevés sur parcours ou par les oeufs fermiers produits à partir de poules élevées en semi-plein air ont amené les acteurs de la filière porcine à réfléchir à des démarches similaires. De plus, les crises fréquentes en production porcine ne sont sans doute pas étrangères à ces réflexions et démarches. Les producteurs recherchent par le porc alternatif un débouché stable et une meilleure valorisation de leur production. Face au producteur, le consommateur recherche une certaine garantie quant à la qualité du produit : en premier lieu, en terme de garantie sanitaire (absence d'anabolisants, résidus d'antibiotiques, etc...), puis de présentation (absence d'exsudat), d'homogénéité de couleur, de régularité dans le temps. En outre, en France comme dans la plupart des autres pays de la Communauté Economique Européenne, la demande du consommateur s'oriente actuellement vers des produits qui sont issus d'une agriculture "propre", soucieuse de l'environnement, prônant par là même un retour à l'élevage traditionnel, et souhaitent pour ces produits des emballages recyclables ou biodégradables. Les réponses des acteurs de la filière porcine commencent à apparaitre. La création de labels en production porcine s'accentue en France depuis fin 1987, date de parution au Journal Officiel de la notice technique ministérielle. Elle a été revue en 1992 et 1993, afin de mieux ntégrer la qualité technologique des viandes et de la préparation des animaux. Parallèlement aux labels, d'autres démarches se mettent en place : marques collectives ou individuelles de porcs fermiers, porcs biologiques, etc...
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