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Titre :
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Comportement des acteurs du marché foncier et formation du prix des terres agricoles en France
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Auteurs :
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J. Boinon ;
INRA DIJON ;
École nationale supérieure agronomique (1960-2006; Montpellier, FRA) ;
ENITA DIJON ;
UNIVERSITE BORDEAUX I ;
UNIVERSITE DIJON
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Type de document :
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thèse/mémoire
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Année de publication :
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1991
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Format :
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550 p.
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Note générale :
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Thèse photocopiée et reliée en 4 parties
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Langues:
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= Français
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Catégories :
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Développement du territoire
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Mots-clés:
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FRANCE
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AGRICULTURE
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MARCHE FONCIER
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PRIX DES TERRES
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Résumé :
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Le but de la recherche a été de comprendre la nature et les déterminants du marché des terres agricoles dans la France contemporaine. La plupart des auteurs classiques et néoclassiques considéraient le marché de la terre comme un marché de rentes capitalisées que s'échangeait une population de rentiers. Pour comprendre la formation du prix des terres agricoles dans la France contemporaine, l'étude a porté sur les déterminants de la stratégie des acteurs du marché foncier. La mise en oeuvre de combinaisons productives efficaces en agriculture a nécessité la réunion dans les mêmes mains de la propriété de la terre et du capital d'exploitation. L'émergence progressive des exploitants agricoles individuels comme acteurs principaux du marché foncier, en remplacement des propriétaires fonciers rentiers, a transformé la nature de ce marché. Ce sont de moins en moins des droits à la perception d'une rente qui s'échangent, mais un facteur de production qui entre dans une fonction de production, en combinaison avec d'autres facteurs de production. L'importance de la législation qui permet au fermier de bénéficier des gains de productivité qu'il pouvait obtenir grâce à ses investissements est mis en évidence. Les conditions de la croissance de la productivité de l'agriculture française de la fin de la 2ème guerre mondiale au milieu des années 70 ont permis la création d'une rente foncière intensive que s'appropriaient les exploitants agricoles, fermiers ou propriétaires. La crise qui a débuté au milieu des années 70 est née de la saturation des marchés agricoles et du renchérissement des coûts de production en agriculture. L'investissement a été freiné et les gains de productivité se sont ralentis. Les conditions favorables à la formation d'une rente foncière intensive qui existaient dans la période précédente, s'amemuisent. Il s'ensuit une forte dimininution du prix des terres agricoles au cours des années 80 tempérée en fin de période par l'émergence d'une nouvelle demande d'espaces de la part de non agriculteurs.
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