|
Résumé :
|
La mobilité résidentielle, mal connue en France, est aujourd'hui un facteur important d'évolution des structures urbaines dont la connaissance est indispensable pour comprendre comment évoluent à terme nos villes et disposer des connaissances nécessaires pour élaborer des politiques de réorientation et de revitalisation urbaines. La mobilité ou l'immobilité résidentielle est soumise à des déterminants de natures économique, démographique, géographique, sociologique et administrative étroitement enchevêtrés les uns aux autres. Le rapport met l'accent sur les déterminants économiques, sans pour autant ignorer les autres déterminants, mais sans en faire des variables centrales de l'analyse. Il s'agit d'une étude micro-économique, utilisant des données d'enquête sur les caractéristiques des ménages et leurs choix résidentiels successifs pour déterminer les facteurs d'adéquation ou d'inadéquation entre les besoins en logement d'un ménage et les caractéristiques du logement qu'il occupe, les circonstances dans lesquelles les facteurs d'inadéquation conduisent à un changement de logement et comment à travers ce changement se construit un nouveau rapport économique entre le ménage et son logement. Le matériau de base est une enquête biographique auprès d'un échantillon d'un millier de ménages de l'agglomération urbaine de Lille. Le rapport est composé de quatre parties: -caractéristiques actuelles des ménages et de leur logement, -raisons qui ont provoqué le dernier changement de lieu de résidence et technique de prospection du logement actuel, -perspectives de changement et attentes quant au logement désiré ou aménagement du logement actuel en vue d'adapter celui-ci aux besoins du ménage, -ensemble des événements démographiques, professionnels, financiers connus par les ménages au long de leur cycle de vie, leur biographie résidentielle.
|
