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Résumé :
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L'evolution du secteur laitier en France depuis la mise en place des quotas laitiers se caracterise par:une restructuration intense,marquee par la sortie d'un grand nombre de petites exploitations;des possibilites restreintes,mais relativement "egalitaires",de croissance laitiere chez les producteurs perennes;une assez forte capacite d'adaptation des producteurs, celle-ci apparaissant toutefois tres differenciee socialement et geographiquement,et des effets apparemment benefiques sur les resultats economiques des exploitations qui sont restees laitieres.Les points marquant sont:1) LA RESTRUCTURATION DU SECTEUR.Pres de deux fois moins de producteurs de lait en 1990 qu'en 1983,la concentration de la production laitiere se poursuit.2) EVOLUTION DES LIVRAISONS DES PRODUCTEURS DE PUIS 1983.Une redistribution des references relativement egalitaire,une croissance des livraisons reduite de pres de moitie,une dispersion des taux de remplissage des references.3) LES ADAPTATIONS DES PRODUCTEURS.Pas de remise en cause du processus intensif mais une production plus econome,une diversification relative des productions...mais le renforcement d'un pole de grands laitiers mixtes.UN REVENU QUI SE MAINTIENT.DES EVOLUTIONS REGIONALES PEU CONTRASTEES.Accroissement des disparites plaine-montagne.UNE RESTRUCTURATION ENCORE INACHEVEE.Malgre les transformations operees depuis 1983,la restructuration du secteur n'est pas achevee et si on prolonge les tendances recentes,on peut penser qu'il ne restera plus en 1995 que 170.000 producteurs de lait.Dans un terme un peu plus long,ce n'est sans doute qu'une centaine de milliers de producteurs qui assurera la production laitiere francaises.La grande question est de savoir comment dans l'avenir va s'operer le transfert des references.Jusqu'a present,la restructuration s'est essentiellement effectuee,sur un mode reglementaire,grace aux aides de l'Etat sur les abandons de livraisons.A terme,un marche des quotas assurera sans doute cette fonction,mais il est difficile de dire s'il freinera ou au contraire s'il accelerera les evolutions.
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