Résumé :
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Sous l'effet de l'urbanisation, l'espace autour et entre les villes de Marseille, d'Aix-en-Provence et d'Avignon, voire même au-delà vers Toulon et Montpellier, tend à constituer un vaste ensemble métropolisé, préfigurant les mégalopoles de demain. Sur ces territoires des zones agricoles et des zones naturelles subsistent entre les zones urbanisées. Après une première partie bibliographique sur l'agriculture face à la métropolisation, ce mémoire présente la démarche adoptée et les résultats obtenus au cours d'une étude empirique réalisée sur les exploitations agricoles de la région d'Aix-en-Provence. La démarche adoptée consiste, dans un premier temps, à établir une carte des types d'occupation du sol afin de caractériser sur la région l'utilisation de l'espace par l'agriculture et l'urbain. Cette carte permet ensuite, dans le cadre du second volet de la démarche, de choisir des zones d'étude suivant leur degré d'urbanisation. Dans le cadre de ce mémoire, les travaux n'ont porté que sur une zone (secteur des Milles, commune d'Aix-en-Provence). Sur cette zone, une enquête auprès des agriculteurs a permis d'identifier les structures et systèmes d'exploitation présents et d'étudier l'incidence sur les exploitations agricoles d'une localisation périurbaine. Les contraintes foncières ressortent comme déterminantes pour le devenir des exploitations d'un sous-espace agricole. Les travaux permettent, dans la conclusion, de proposer un ensemble d'hypothèses sur la dynamique spatiale de l'agriculture périurbaine ainsi que des indicateurs permettant d'analyser et de suivre cette dynamique.
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