Résumé :
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Les changements introduits dans le monde de gestion des prix et des revenus agricoles dans la Communaute conduiraient en France en 1996 (reforme accomplie) a une augmentation moyenne de 1,7% de l'Excedent Brut d'Exploitation (par rapport a l'annee 1991),et de 3% du Resultat Courant Avant Impots.Les aides directes augmenteraient de 34 milliards de francs et representeraient en periode de pleine application de la reforme pres de 38% de l'Excedent Brut d'Exploitation de la branche,contre 10% en 1991).Les mesures nationales du plan d'accompagnement s'eleveraient a 2,2 milliards pour l'exercice 1996.En l'absence de celles-ci,l'evolution de l'EBE aurait donc ete legerement negative.On constate en outre: -un fort accroissement du poids des aides directes dans la formation du revenu:de 1991 a 1996,elles passent de 4% a 85% de l'EBE pour l'OTEX "cereales",de 6% a 67% pour les "autres grandes cultures",de 40 a 71% pour la viande bovine,de 55 a 72% pour les ovins, -Un resserrement de l'eventail des revenues,lie a la baisse des revenus cerealiers (-19%),et a l'amelioration de la situation des exploitations d'elevage (de + 9% a + 18% selon les orientations considerees).Cette redistribution ne remet cependant pas en cause la hierarchie des revenus moyens par type d'exploitation.Elle entraine malgre tout des reajustements sensibles au profit des regions d'elevage,notamment lorsqu'elles se situent en zones defavorisees.L'approche "statique" conduite dans ce travail permet une premiere identification des categories d'exploitations dont la perennite passe par de necessaires adaptations.
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