Résumé :
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Description: BOITE 1 : - Rapport de DEA : étude des potentialités allélopathiques du pin d'Alep, conséquences sur la biodiversité dans les zones en déprises agricole en Provence calcaire Benjamin Lelong (imep-université Aix-Marseille III) 2003-2004 - Rapport DEA d'écologie : Impact des types d'utilisation du sol sur la biodiversité végétale forestière dans un contexte de périurbanisation en Provence calcaire Pierre jean Moudy. Cemagref septembre 2004 - Rapport master : impact de l'application de la loi de prévention contre l'incendie sur la végétation en contexte périurbain, Vincent Bourguignon (imep-université Aix-Marseille III) 2005-2006 - Relevés effectués par Pierre Jean Moudy dans la zone atelier de Lauris 84 - Coordonnées GPS reprise a posteriori sur le terrain par C Ripert Les zones périurbaines en milieu rural sont de nouveaux systèmes écologiques fortement anthropisés résultant de l'important mouvement actuel d'urbanisation des espaces ruraux sous l'influence des moyennes et grandes villes. Le développement de zones d'habitat pavillonnaire en lotissement induit une urbanisation rapide autour des villages, qui se traduit par une progression de l'habitat sur l'espace agricole ou sur le milieu « naturel » induisant une forte pression du bâti sur le milieu. D'un point de vue écologique, il s'agit d'évaluer, selon un gradient spatial urbain-périurbain-milieu naturel, les conséquences de ce type de perturbation anthropique à ce jour peu étudié, sur la biodiversité animale et végétale de ces territoires en mutation. D'un point de vue sociologique, et tout spécialement au sein d'un Parc régional, désireux de comprendre l'évolution du territoire pour son aménagement et d'aboutir à une cohésion dans les politiques et les axes de développement, on doit se poser la question de savoir si les complexes périurbains sont subjectivement ressentis comme participant de l'identité régionale, voire locale, ou si au contraire ils contribuent par leur caractère répétitif à la banalisation des paysages. Il sera intéressant d'essayer de dégager une typologie des formes de l'appréciation paysagère des zones périurbaines et de la confronter aux résultats de leur analyse écologique. Ce projet devrait permettre également d'apprécier dans quelle mesure la construction sociale des jardins mobilise, ignore, ou même récuse un sentiment d'appartenance à un anthroposystème régional ou local.
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