Résumé :
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La gestion des pollutions agricoles diffuses, affectant les ressources en eau souterraine, nécessite de pouvoir lier chaque aménagement de pratique agricole à un effet quantitatif sur la qualité de l'eau. Les modèles de flux d'eau et de solutés dans la zone insaturée, doivent permettre aux prescripteurs d'initier les changements de pratiques les plus opportuns pour réduire ces pollutions.
Envisager la diffusion de ces outils doit intégrer les contraintes des futurs utilisateurs, et impose a priori une série d'aménagements, garants d'une vulgarisation effective. Une enquête auprès d'une vingtaine de conseillers de Chambres d'Agriculture, dans le nord est de la France, montre qu'il existe une niche restreinte d'utilisateurs, prêts à s'approprier ce type de modèle. Ce groupe de conseillers, déjà expérimentés et liés à la recherche, occupent des responsabilités d'animateurs agri-environnementaux ou de chefs de service. Cherchant un outil rapide, adapté à des données simples d'acquisition, ils souhaitent finaliser leur utilisation à des diagnostics environnementaux et préciser leur conseil agronomique dans les Bassins Versants dégradés. Le couplage aux outils cartographiques, l'intérêt porté au stockage d'informations et l'intégration du revenu seraient un plus. La construction d'une recherche appliquée opérationnelle, permise par une structure de type agrotranfert (à l'interface entre la recherche et le développement), concrétise ici la possibilité de lier agriculture et environnement, de façon durable.
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