Résumé :
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« Linnovation nest ni une bonne ni une mauvaise chose, elle est une destruction créatrice. Elle détruit lancien pour créer le nouveau [
]. Cette circonstance de perpétuel changement représente la nouvelle donne du fonctionnement des firmes [
]. La nouveauté, pour prendre, ne doit pas être en surplomb par rapport aux pratiques sociales. Elle doit faire lobjet dune appropriation. Cette idée est majeure pour les sciences sociales comme pour les pratiques gestionnaires. Linnovation représente ainsi une activité collective. » Les entreprises contemporaines se caractérisent en premier lieu par le mouvement, résultat dun flux permanent dinnovations produisant à la fois engagement et lassitude, remise en ordre et déviance. Cette expérience bouleverse les cadres sociaux convenus et amène les acteurs à se mettre à distance de leurs investissements cognitifs et affectifs. En choisissant dagir ou de se mettre en retrait, ceux-ci deviennent ambivalents. Le sociologue, quant à lui, cherche à comprendre, non plus le fonctionnement des entreprises, mais ce qui leur permet de « tenir » dans ces transformations et contradictions permanentes.
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