Résumé :
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L’écologie politique se présente comme le cinquième grand discours sur la modernité, après le libéralisme, l’anarchisme, le communisme et le socialisme. En France, il apparaît au début des années 1970 en proposant une nouvelle relation entre le projet émancipateur de l’individualisme et la capacité de la Terre à y répondre. Mais il est parallèlement à la recherche d’un courant politique en mesure de le promouvoir dans l’arène électorale. Cet ouvrage examine les conditions de la construction de l’écologie politique, en insistant sur le pluralisme de ses sources théoriques – parfois contradictoires –, ses évolutions stratégiques et ses fluctuations électorales. Il confronte les processus internes (constructions partisanes, concurrences entre formations écologistes, régulations militantes, etc.) aux processus politiques externes (règles du jeu politique, offre idéologique). Il procède enfin à une contextualisation de cette histoire au regard de l’amplification des crises écologiques planétaires et de l’apparition de nouvelles contributions théoriques et militantes.
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