Résumé :
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Au regard des dégâts occasionnés (Auvergne et Limousin : 2,4 millions de m3, selon enquête DERF de février 2000) et des intérêts en jeu, la section technique interrégionale Massif Central a décidé au printemps 2000 de lancer une étude sur la stabilité du douglas pour déterminer les facteurs aggravants en cas de vents forts et préconiser des règles de sylviculture adaptées. 69 parcelles réparties sur le Massif Central ont constitué l'échantillon. Les mesures ont été effectuées dans chaque parcelle sur 8 placettes et ont concerné le taux de dégâts, le contexte stationnel (exposition, pente, texture du sol, profondeur du sol et pierrosité) ainsi que les peuplements (hauteur dominante, densité par essence, diamètre moyen et dominant et pro-portion de houppier vert sur l'ensemble des arbres appartenant à l'étage principal). L'historique de chaque parcelle a été reconstitué (date et intensité de la dernière coupe). La première constatation porte sur la nature des chablis : le douglas se renverse plu-tôt qu'il ne se casse. L'analyse révèle que le taux de dégâts est fortement influencé par 1. le nombre d'années écoulées depuis la dernière éclaircie et l'intensité de celle-ci 2. le rapport hauteur/diamètre du peuplement 3. l'exposition Un itinéraire sylvicole prenant en compte les risques liés à l'exposition aux chablis des peuplements réguliers de douglas comporterait les caractéristiques suivantes : ? très dynamique dès les plus jeunes stades (Ho
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