Résumé :
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Afin de sauvegarder le patrimoine génétique du Chêne sessile, tout en s'efforçant de constituer des peuplements stables et productifs, l'ONF et l'INRA signent en 1990 une "convention d'étude de la variabilité génétique géographique du Chêne sessile". Une expérience de plantations comparatives d'une centaine de provenances est alors mise en place. Elle utilise environ 60 peuplements classés et 10 peuplements non classés français, et 30 provenances étrangères de Chênes sessiles et quelques provenances de peuplements classés de Chênes pédonculés français. Elle présente les objectifs suivants : - identifier les meilleures sources de graines ; - analyser la diversité génétique (principalement du Chêne rouvre); - tester la plasticité écologique des différents peuplements. Ce dispositif, mis en place pour un minimum de 50 ans, se répartit selon 4 sites forestiers correspondant aux principales zones d'utilisation de l'espèce et différant suivant des critères géographiques, pédologiques, climatiques, floristiques et aussi sylvicoles : la Petite Charnie (Sarthe), Vierzon (Cher), Vincence (Nièvre), Sillégny (Moselle). Afin de permettre une identification de chaque provenance et une comparaison des provenances entre elles, des fiches d'identité portant sur les caractéristiques des sites de récolte des glands sur les " peuplements-mère ", ont été remplis par les divisions ONF concernées. Ces fiches de renseignements (Figure 1) concernent 73 stations françaises. Certaines provenances (stations) appartiennent à une même forêt, mais sont distinctes géographiquement (massif de surface importante). En outre, des données climatiques ont été recueillies auprès des services de Météo-France. Il s'agit de moyennes interannuelles sur 30 ans (1961-1990). Sur la base de ces renseignements, une typologie géo-climato-écologique des provenances sera définie grâce à la réalisation de plusieurs classifications thématiques, prenant chacune en compte une ou plusieurs données. Afin de mettre en évidence les rapprochements pouvant exister entre certaines provenances et un site d'expérimentation, et aussi pour mieux appréhender leurs caractéristiques propres, les quatre sites correspondant aux dispositifs comparatifs expérimentaux sont inclus dans ces classifications.
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