Résumé :
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En Artense (Massif central français), un plan de développement durable et une charte paysagère envisagent la gestion patrimoniale du paysage dans une logique de développement durable. A partir d'une description des paysages reliée aux facteurs économiques, sociaux et écologiques qui les ont produits, une animation lourde a permis de mobiliser les élus, la population ainsi que les administrations et les structures qui pèsent directement ou indirectement sur les évolutions paysagères afin de mettre en oeuvre un programme global d'actions incitatives, réglementaires, contractuelles... Ces deux exemples dressent le cadre de ce que pourrait être une médiation paysagère qui favorise l'émergence d'un projet de société économique, social et qui tienne aussi compte des caractéristiques et contraintes propres à chaque milieu. Ils démontrent la nécessité d'une articulation entre différentes échelles spatiales et temporelles : locale (commune ou ensemble de communes), lieu de conception des programmes concrets sur des intervalles de temps moyens (quelques années) ; nationale ou régionale, afin de rendre compatibles les initiatives entre elles, de les encourager et chargée de vérifier la cohérence de ces actions par rapport à une politique globale qui doit être claire et capable d'intégrer le long terme ; microlocale (la parcelle, le terroir) car les actions techniques qui découlent de ces programmes s'entreprennent à cette échelle et sur des pas de temps courts (l'année, voire la saison).
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