Résumé :
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Ce travail a pour objet l'étude de la variabilité de la densité du bois de trois espèces résineuses (Pin sylvestre, Sapin pectiné, Epicéa commun) dans le nord-est de la France, en fonction de facteurs sylvicoles et environnementaux. Trois départements (Vosges, Moselle et Ardennes) ont été pris en compte, qui représentent déjà plus de la moitié du volume de la ressource disponible sur pied pour l'ensemble des sept départements du nord-est. Pour chaque essence, deux catégories de placettes ont été définies (placettes de "petits" ou de "gros" arbres) en fonction des classes de diamètre de l'Inventaire Forestier National. Les nombres d'arbres (ou de placettes: 4 arbres par placette) à échantillonner (plusieurs centaines par population), ont été ventilés au prorata des volumes de ressource effectivement disponibles d'une part sur les trois départements, puis d'autre part à l'intérieur de chacun d'entre-eux en fonction des régions naturelles. En procédant ainsi, nous voulions obtenir un échantillonnage représentatif de la ressource réelle. Deux carottes de sondage de 5 mm de diamètre prélevées à 1,30 m sur chacun des arbres, ont servi à effectuer les mesures habituelles (infradensité, âge, largeur moyenne de cerne). Pour toutes les populations étudiées, des régressions progressives multiples ont été effectuées afin d'apprécier le pouvoir prédictif de divers facteurs (dont la largeur moyenne de cerne) pour l'infradensité du bois. L'influence de l'altitude, de la fertilité, du statut social de l'arbre, du climat lumineux, de la région naturelle, de l'origine (naturelle ou artificielle) et de la nature (pure ou mélangée) du peuplement sur l'infradensité du bois est présentée, d'une part de manière globale (comparaisons de moyennes) et d'autre part en s'affranchissant de l'effet de la largeur de cerne (comparaisons graphiques d'ajustements). Les principaux résultats sont résumés en conclusion.
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