Résumé :
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Les acteurs forestiers de toutes les régions françaises sont sollicités depuis 2 ans pour la certification environnementale de la gestion forestière. Cette question s'enracine dans les réflexions internationales sur le développement économique et en particulier sur la gestion équilibrée des ressources. Pour les pays riches, il s'agissait d'abord de protéger les forêts du Tiers Monde ("le poumon vert de la planète") ; mais ces préoccupations ont rattrapé les pays occidentaux, mis en demeure, en retour, de prouver que la gestion de leurs propres forêts était conforme à la préservation des ressources. S'est ainsi progressivement imposé le fait que, pour conserver les marchés, ou en acquérir de nouveaux, les entreprises de la filière bois devraient faire la preuve à leurs clients que les produits bois mis sur le marché sont issus de forêts gérées durablement. Cette preuve prend la forme d'un label dit d'écocertification, qui implique d'abord les propriétaires et les gestionnaires privés ou publics, mais aussi les exploitants forestiers et, sous un autre mode, les industriels de la filière.
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