Résumé :
|
En quinze ans d'existence, RENECOFOR a fait l'objet de 62 articles dans la presse générale. Ils ont été analysés dans la présente étude afin de mieux connaître l'impact que RENECOFOR a pu avoir à l'extérieur de la communauté scientifique et d'en tirer éventuellement des leçons pour le futur en terme de communication vers le grand public. La grande majorité de ces articles ont été spontanément rédigés par les journalistes; 75% d'entre eux sont parus dans la presse régionale ou départementale; 14 articles ont été publiés dans un journal national. Sur les 61 départements français abritant des placettes, 23 ont fait l'objet d'un article au moins. La répartition de ces articles sur l'ensemble du territoire ne reflète pas la répartition des placettes RENECOFOR sur le terrain et de grandes portions du pays n'ont fait l'objet d'aucune couverture sur le sujet. Le nombre d'articles parus a attient un maximum en 1994 (année qui coïncide avec la fin d'installation des placettes sur le terrain et la montée en régime du réseau) puis a décru régulièrement jusqu'en2003-2005, période où un regain d'intérêt pour le projet a été enregistré. Les articles sont de longueurs très variables (de 160 à 1600 mots) avec une moyenne de 550 mots. ils sont presque toujours illustrés de photos, qui de surcroît sont, dans 40% des cas, de véritables photos documentaires apportant une bonne information sur la matériel installé. La qualité rédactionnelle des articles est généralement bonne et on enregistre peu d'erreurs graves de compréhension. Dans 70% des cas, la rédaction de l'article a été motivée par le souci de présenter officiellement le réseau aux lecteurs. Souvent, le point de départ a aussi été une anecdote, telle que la débardage avec des chevaux ou la récolte d'échantillons foliaires avec un fusil dans les placettes. Les aspects de RENECOFOR les mieux abordés par les journalistes sont l'organisation spatiale et temporelle du réseau, son lien avec l'Union Européenne et le questionnement scientifique qui a conduit à sa création. Les mesures qui relèvent de la pédologie, du suivi des dépôts atmosphériques et de la météorologie sont celles qui retiennent le plus l'attention des journalistes. Viennent ensuite les mesures concernant les chutes de litière, l'analyse foliaire et la dendrométrie. Dans tous les articles, RENECOFOR et les personnes qui en ont la charge sont présentés de façon très positive. Les journalistes invitent le lecteur au respect des installations du réseau en vue du bien commun et à la confiance vis-à-vis des pouvoirs publics et de la communauté scientifique qui sont présentés comme faisant un pas décisif pour surveiller la santé des forêts.
|