Résumé :
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Ce document traite du rôle des propriétaires forestiers-sylviculteurs dans une démarche collective d'autodéveloppement des zones montagnardes. En effet, la forêt de montagne, très morcelée et très diversifiée, supporte de lourds handicaps techniques et financiers et a du mal à s'adapter aux exigences nouvelles des industries du bois. En outre, la main d'oeuvre forestière n'a pas ou peu bénéficié d'amélioration de ses conditions de travail, entraînant une désaffection, donc une raréfaction des effectifs et une sous-exploitation forestière. Dans le même temps, la forêt connaît un regain d'intérêt pour la société en raison de son rôle dans l'aménagement du territoire, la qualité des paysages, les loisirs, la protection contre les risques naturels et le maintien de la biodiversité. En conclusion, plus que jamais, les fonctions économiques et sociales restent à l'ordre du jour ; aussi est-il indispensable d'assurer la gestion forestière, ce qui nécessite des ressources financières et l'existence d'une main-d'oeuvre forestière compétente. Comment rétablir cet équilibre rompu ? Quelles sont les voies possibles ?
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