Résumé :
|
La recherche vise à comparer la rentabilité de la culture de l'Epicéa commun en Région Wallonne entre 1953 et 1989. Les investigations ont tout d'abord porté sur la rentabilité de l'activité culturale proprement dite, réalisée en terrain plat et parfaitement accessible, sans accidents climatiques, dégâts de gibier, risque d'hylobe, taxes, impôts et frais de gestion. (Chapitre 1 : années 1953, 1985, 1987 et 1989). Ensuite, nous avons examiné l'influence du relief et de la voirie sur l'activité culturale proprement dite telle qu'elle a été développée dans le chapitre 1. (Cas d'une pente de l'ordre de 20% et d'une distance de débardage de 500 m) (Chapitre 2 : années 1987 et 1989). Dans le chapitre 3, nous avons tenu compte des frais de gestion et d'assurances, ainsi que des risques ordinaires inhérents à la culture de l'Epicéa tels que les chablis courants, la moindre valeur des arbres de bordure, la protection contre le gibier et l'hylobe, les dégâts de cervidés. (Chapitre 3 : années 1953, 1987 et 1989). Puis, nous avons pris en considération l'impôt foncier et à titre d'exemple la taxe de 6 % sur la vente des bois dans la Province de Luxembourg. Cette taxe existe aussi, à des taux différents, dans les autres provinces wallonnes. (Chapitre 4 : années 1953, 1987 et 1989). Enfin, nous avons tenu compte des droits de succession en ligne directe d'une part, et d'oncle à neveu d'autre part. (Chapitre 5 : années 1953, 1987 et 1989). Les indicateurs de rentabilité ont été calculés en francs courants pour chacune des années envisagées. Les recettes et dépenses ont été capitalisées au taux de 3%. Celui-ci est modeste en regard du taux auquel fonctionnent les autres placements immobiliers (maisons, etc...) : personne n'accepte d'investir actuellement dans ce secteur à moins de 6%.
|