Résumé :
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Ce mémoire se présente sous la forme d'une synthèse des résultats obtenus au cours de ma thèse en les replaçant dans le cadre plus général des résultats obtenus précédemment par l'équipe du laboratoire de Génétique et Amélioration des Arbres Forestiers, ainsi que par d'autres collègues. Il consiste en trois parties. La première a pour but de décrire les techniques moléculaires utilisées en décrivant celles déjà mises en place au laboratoire pour étudier les génomes cytoplasmiques ainsi que de nouvelles, que j'ai été amenées à utiliser afin de détecter davantage de polymorphisme et afin de mieux le décrire. La seconde analyse la différenciation génétique et la variabilité géographique et phylogéographique des marqueurs cytoplasmiques dans le cadre de la recolonisation postglaciaire, en ne tenant pas compte des différentes espèces de chênes. Nous revenons ensuite sur cet aspect pour mieux comprendre les échanges cytoplasmiques entre ces espèces. La troisième s'interroge sur le mode de transmission, en apparence maternelle, des deux génomes cytoplasmiques, chloroplastique et mitochondrial, en utilisant deux approches, phylogénétique et populationnelle, afin de savoir si d'éventuelles contaminations paternelles auraient pu se produire pour l'un des deux génomes, entraînant alors de nouvelles combinaisons entre variants chloroplastiques et mitohondriaux.
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