Titre :
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Réponse à court terme de la biodiversité floristique à l'échelle des micro-habitats dans les trouées de chablis en Brie francilienne (77)
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Auteurs :
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F. Thuault ;
CEMAGREF NOGENT SUR VERNISSON EFNO
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Type de document :
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rapport
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Année de publication :
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2003
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Format :
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92 p.
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Note générale :
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Sigle : CEMAGREF
Sigle : EFNO
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Langues:
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= Français
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Catégories :
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Ecologie végétale
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Mots-clés:
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BRIE FRANCILIENNE
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FORET
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PEUPLEMENT FORESTIER
;
TEMPETE
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CHABLIS
;
MICROHABITAT
;
ECLAIRAGE
;
RAYONNEMENT SOLAIRE
;
LUMIERE
;
BIODIVERSITE
;
FLORE
;
VEGETATION
;
EXPLOITATION FORESTIERE
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Résumé :
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Les conséquences de l'hétérogénéité créée par des perturbations du sol sur la diversité floristique à l'intérieur des trouées occasionnées par les tempêtes ont été peu étudiées. C'est pourtant devenu un des enjeux de la gestion forestière après la tempête de décembre 1999. Est-ce que les espèces à caractère forestier sont défavorisées dans les trouées au profit d'espèces non-forestières ou péri-forestières ? Est-ce que les différences d'éclairement et de perturbations au niveau du sol ont une influence sur la survie des espèces forestières à l'échelle de la trouée ? Et quelle est leur influence sur l'envahissement de la trouée par des espèces non-forestières ou péri-forestières ? Cette étude s'efforce de répondre à ces questions à partir de l'analyse de la richesse spécifique alpha et de l'abondance des espèces de 121 relevés floristiques effectués en Brie francilienne dans douze micro-habitats distincts et sur des surfaces de 1 et 4 m². Les résultats obtenus montrent que les communautés floristiques associées aux différents micro-habitats sont distinctes : les micro-habitats perturbés de la trouée ("ornières" et "perturbations légères" notamment) abritent des espèces non-forestières ou péri-forestières qui sont absentes des peuplements forestiers alentours. Ce sont souvent des espèces à dispersion facile, ou anémochores ou encore présentes à long terme dans la banque de graines du sol. Rubus sp y est d'ailleurs très fréquente et très recouvrante. Contrairement à l'une des hypothèses de départ, les espèces forestières ont une richesse spécifique et un recouvrement égaux et souvent supérieurs dans la trouée par rapport aux témoins forestiers. Peu d'espèces voient leur fréquence et leur abondance diminuer dans les trouées (Convallaria majalis et Hypnum cupressiforme). Globalement, les communautés floristiques des micro-habitats dont la surface du sol est perturbée présentent une richesse spécifique alpha et une abondance relative supérieures aux modalités intactes de la trouée, qui ont elles-mêmes une diversité floristique supérieure à des micro-habitats ombragés (notamment les témoins forestiers).
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