Résumé :
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La structure des forêts n'est pas si facile à appréhender. Dans les forêts dites "régulières", les schémas peuvent être simplifiés sans trop de difficultés. Mais dès que les forêts tendent vers l'irrégularité et les mélanges d'essences ligneuses, un tel nombre de paramètres entrent en ligne de compte que l'approche schématique n'est plus si aisée. Sur le terrain, les gestionnaires sont de plus en plus confrontés à un certain nombre de problèmes de description, de contrôle, de planification de leur sylviculture et les méthodes classiques ne répondent souvent plus à leurs attentes. Les chercheurs s'interrogent quant à eux sur les répercussions à long terme d'un tel type de gestion forestière, sur le fonctionnement global de l'écosystème. Pourquoi choisir tel type de gestion forestière par rapport à tel autre ? Cet ouvrage s 'efforce de cerner dès le départ la définition du terme "structure" de la manière la plus vaste possible, de façon à ce que, la terminologie une fois définie, le concept scientifique puisse être développé de façon claire et précise. Dynamique, modélisation et conséquences sur le fonctionnement de l'écosystème sont les grands axes de ce travail. On en retiendra une approche novatrice de la conception et de la démarche de modélisation des peuplements forestiers, celle qui démarre en effet de l'observation réelle de terrain et y retourne à chaque étape de l'exercice pour en vérifier l'adéquation. L'auteur veut ainsi proposer quelques outils concrets faciles à comprendre et à utiliser par un gestionnaire forestier. Quant à l'analyse des facteurs écologiques (éclairement, humus, enracinement, avifaune) elle met en évidence que Science sylvicole et Science de l'écologie s'interpénètrent étroitement, en tant que cause et conséquence l'une de l'autre. Cette mosaïque de lumière du sous-bois, n'est-elle pas en effet directement induite par la structure du peuplement et donc par le résultat de l'action sylvicole en forêt gérée ? Et n'est-ce pas elle qui va déterminer le fonctionnement des processus vitaux internes à la forêt ?
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