Résumé :
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En 2001, deux cas d'échinococcose alvéolaire humaine sont déclarés en Aveyron et le doute resurgit sur la présence éventuelle en Midi-Pyrénées de renards porteurs du parasite. Deux études sont alors menées parallèlement, chacune sur quatre départements. Cette thèse présente les résultats obtenus dans le Lot (46), l'Aveyron (12), la Haute-Garonne (31) et le Tarn (81). L'examen du contenu digestif de 81 renards roux n'a pas permis de mettre en évidence Echinococcus multilocularis. En revanche, ont été mis en évidence Toxocara canis, Uncinaria stenocephala et Trichuris vulpis pour ce qui est des nématodes, et Mesocetoïdes litteratus, Taenia polyacantha, Taenia crassiceps et Taenia pisiformis pour les cestodes. Peu de variations ont été constatées par rapport à la précédente étude effectuée par Sophie MESTRALLET en 1992 sur un échantillon de 37 renards, prélevés essentiellement en Ariège.
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