Résumé :
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Le but de ce travail est de montrer qu'il est possible de semer, avec de bonnes chances de succès, du chêne pubescent en conditions forestières dans le sud-est de la France. En effet, les travaux de paléoécologie (palynologie et pédoanthracologie) montrent que les feuillus caducifoliés étaient dans le passé largement représentés en Basse-Provence. Les connaissances en Histoire et en Préhistoire, confrontées aux résultats de ces disciplines paléoécologiques amènent à penser que ces espèces ont régressé sous l'effet de l'action de l'homme, et ceci dès le Néolithique. On peut doc admettre que la situation marginale de ces espèces résulte essentiellemtn de l'action de l'homme, et non des conditions naturelles et en conclure, à partir des précisions qui figurent dans le mémoire, qu'elles sont bien adaptées aux conditions du milieu. En effet, les observations actuelles permettent de constater que certaines espèces caducifoliées, notamment le chêne pubescent, ont tendance à s'étendre sous couvert (pins d'Alep...) et dans les zones à bonne couverture arbusive (chênes kermès, argelas...). Les expérimentations réalisées à Luminy en 1981, puis au Tholonet en 1988-89, ont permis de confirmer ces constations : eles font l'objet de la première partie de ce mémoire. De la méthode expérimentale découle une formalisation basée sur l'utilisation d'indices (proportions) des taux de levée et de survie des emis de glands de chênes pubescents. Son élaboration fait l'objet de la deuxième partie.
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