Titre :
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Structure génétique spatiale et flux polliniques dans une chênaie mixte : Quercus petraea (Matt.) Liebl., Quercus robur L.
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Auteurs :
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R. Streiff
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Type de document :
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thèse/mémoire
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Année de publication :
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1998
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Format :
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154 p. env.
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Langues:
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= Français
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Catégories :
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Biologie végétale - Génétique
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Mots-clés:
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QUERCUS PETRAEA
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QUERCUS ROBUR
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PEUPLEMENT FORESTIER
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GENETIQUE
;
DISPERSION
;
POLLEN
;
VARIABILITE GENETIQUE
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VARIABILITE SPATIALE
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HISTORIQUE
;
POLLINISATION
;
CONSANGUINITE
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Résumé :
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Les présents travaux portent sur l'étude de la diversité génétique de deux espèces de chênes blancs européens : Quercus robur L. et Quercus petraea (Matt.) Liebl., à l'échelle d'une parcelle forestière. La partie expérimentale de la thèse basée sur des marqueurs génétiques moléculaires (microsatellites) a porté sur une population d'environ trois cents arbres adultes. Ces marqueurs ont révélé un niveau de diversité génétique élevé au stade adulte, ainsi qu'une organisation spatiale de la diversité non aléatoire, où les arbres proches spatialement le sont aussi génétiquement. Une analyse de paternité sur un millier de descendants récoltés sur des arbres mères identifiés a permis de retracer a posteriori les événements de pollinisation. Cette analyse a montré un faible taux d'autofécondation, un faible taux d'hybridation entre espèces, et un taux très élevé de pollinisation par des arbres extérieurs à la parcelle, suggérant une dispersion du pollen sur de grandes distances. Le succès reproducteur des arbres pères (en nombre de descendants produits) mesuré directement pour les arbres connus au sein de la parcelle, et estimé par maximisation de vraisemblance pour les pères inconnus extérieurs à la parcelle (méthode d'identité paternelle) a montré un nombre important d'arbres pères impliqués dans la reproduction, avec un certain déséquilibre des contributions individuelles. L'évolution de la structuration spatiale de la diversité et de la consanguinité sur un grand nombre de générations a été appréhendée par simulation. Une population semblable à la parcelle expérimentale a été modélisée sous des dispersions de pollen et de graines variables. La mise en place d'une structuration spatiale de la diversité est observée dès les premières générations. La consanguinité F nulle dans le peuplement initial (arbres non apparentés) atteint plus de seize pour cent à la centième génération lorsque les flux de gènes par pollen et par graines sont tous les deux faibles.L'évolution de la consanguinité est linéaire au cours des générations, en raison de la petite taille de la population simulée entraînant un fort effet de dérive génétique. Ces travaux s'intègrent dans une thématique générale d'étude des effets de la sylviculture sur l'évolution de la diversité génétique.
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Diplôme :
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Thèse pour le doctorat en biologie des populations, Université Montpellier 2, Montpellier, 1998
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