Résumé :
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L'intérêt en reboisement du Mélèze laricin (Larix laricina (Du Roi) Koch) apparaît pour l'Europe occidentale très limité, surtout lorsqu'on compare sa faible vigueur à celle du Mélèze d'Europe et du Japon et leurs hybrides. Néanmoins, sa tolérance vis-à-vis des sols hydromorphes est très attrayante pour les améliorateurs qui espèrent pouvoir combiner par hybridation ce caractère et vigueur. A cette fin, plusieurs croisements combinant le laricin et les Mélèzes d'Europe et du Japon ont été tentés. Des contraintes liées à la floraison ou à la phénologie n'ont permis de réaliser aucun croisement entre laricin et Mélèze d'Europe. Par contre, les croisements entre laricin et Mélèze du Japon et celui de l'hybride triple (laricin v Lariz x eurolepis) ont été possibles mais de manière limitée car les croisements sont peu fertiles. La multiplication végétative par bouturage du laricin et de ses hybrides a été tentée avec succès, se révélant encore plus facile que celle sur les hybrides entre les Mélèzes d'Europe et du Japon. Les premiers résultats en forêt à 8 ans montrent que malgré une croissance initiale très vigoureuse en termes absolus, ni le laricin ni son hybride avec le Mélèze du Japon ne supportent la comparaison avec le Mélèze hybride x eurolepis. Seul l'hybride triple apparaît prometteur avec une vigueur et une qualité de forme du fût comparable. Néanmoins, la difficulté de son obtention limite son intérêt pratique à moins qu'il ne se révèle plus tolérant à l'hydromorphe du sol que son parent hybride.
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