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Résumé :
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Les thèmes de cette conférence sont les suivants : comment prévoir les phénomènes météorologiques paroxysmiques ? outils et cas concrets ; la prévention du risque par l'aménagement du territoire et la définition collective d'une inondabilité raisonnable ; les aspects socio économiques et l'assurance des risques. Les Services d'Annonce des Crues (SAC) recourent à l'assistance de Météo-France afin de bénéficier d'éléments d'appréciation tout à fait essentiels dans l'évalution du risque hydrologique. Déjà, ces services ont à leur disposition les données pluviométriques et hydrométriques en temps réel : il est ainsi possible à tout moment de mettre l'agent d'astreinte en vigilance, puis en alerte, à partir des données objectives de risques de crues. En matière de prévention et de gestion des risques, on admet généralement que l'action publique doit s'exercer dans trois directions complémentaires les unes des autres que sont la prévention, la prévision et la culture du risque. La prévention est trés étroitement lié à l'aménagement du territoire et à la gestion de l'espace, qui doivent prendre en compte la notion de risque acceptable. On peut, d'autre part, regrouper les observations faites à la suite des dernières inondations sous deux rubriques : la faiblesse des représentations des riques naturels de l'ensemble des acteurs publics et privés qui conduit à l'absence de procédures adaptées post catastrophe ; l'absence de la constitution systématique d'archives à partir d'analyses de retour d'expérience qui aujourd'hui ne permet pas la constitution d'une mémoire utile pour l'amélioration des systèmes mis en place. Le recours à l'assurance est la voie universellement utilisée pour assumer la réparation des dommages. Mais le marché de l'assurance catastrophe naturelle peut-il exister sans intervention publique et s'il doit y avoir intervention comment procéder ? Quel est l'impact de l'assurance sur les comportements de prévention ? Les conditions de réparation des dommages par l'assurance agissent-elles effectivement dans un sens positif pour la prévention ? C'est à dire la visibilité de " signaux économiques " est-elle suffisante pour entrainer des comportements volontaires de prévention ?
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