Résumé :
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Des expérimentations ont été menées après un traitement herbicide au printemps sur une parcelle agricole drainée, comportant deux types de sol (sol brun lessivé et pélosol). Les teneurs en produits dans les eaux de drainage, leur répartition dans les couches de labour et les capacités de rétention des herbicides dans les sols suggèrent l'occurence de deux modes de transport des produits : le flux préférentiel et le flux matriciel. Ces deux flux sont sous la dépendance de l'état structural des sols, évoluant au cours du temps. L'application d'herbicides aux prorpitétés de trétention distinctes et d'un traceur de l'eau (bromure) sur des colonnes de sol, remplies d'agrégats de tailles calibrées et soumises à des irrigations d'intensité variable, a confirmé l'effet de la structure, tributaire de l'intensité de la pluie, sur le transfert des produits. L'utilisaton du modèle Agriflux a donné des blians en eau et des exportations d ebromure par es drains satisfaisants. La simulation des flux de métolachlore a mis en évidence l'inadéquation de l'adsorption instantanée rapide pour décrire la rétention de cet herbicide au champ. La prise en compte de processus lents, d'immobilisation a conduit à une meilleure concordance entre les exportations simulées et mesurées.
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