Résumé :
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Les circonstances de la rupture du barrage de Malpasset en 1959 sont rappelées. Ce barrage n'appartient pas à EDF mais les données sont utilisées pour la validation des outils numériques. Outre la présente simulation bidimensionnelle et les relevés sur le terrain, on dispose des résultats d'une simulation unidimensionnelle et d'un modèle physique à l'échelle 1/400. Après une analyse des données disponibles, une étude de sensibilité est effectuée pour le choix de paramètres tels que le frottement et le coefficient de diffusion. Le paramètre primordial s'avère être le frottement sur le fond. Une précision de 3,4% peut être obtenue sur les temps de parcours de l'onde entre des repère où les temps d'arrivée de l'eau sont connus avec précision. L'étude conclut à la faisabilité en dimension 2 d'études d'onde de submersion sur une emprise de quelques dizaines de kilomètres. Des domaines de grande longueur (100 à 400 km) seraient sans doute aussi à portée de supercalculateurs, néanmoins des gains en temps, contre ceux que pourrait apporter le parallélisme sont encore nécessaires, surtout pour une utilisation sur des stations de travail.
The circumstances of the Malpasset dam-break in 1959 in the south of France are recalled. This dam was not EDF owned but the data are used to validate numerical tools for the floodwave simulation. The available data are the survey of the domain after the accident, the results of a 1/400 scale physical model built at NHL, and the results of a 1-dimensional computation. After a discussion of available data, a sensitivity study is performed to evaluate some physical parameters of the equations, mainly the diffusion coefficient and the bottom friction. The friction appears to be the most important. An accury of 3,4% on the wave celerity is obtained between remarkable points where the arrival time of water is perfectly known. The study concludes that 2D simulations of floodwaves are already possible on domains with a length of some tenths of kilometers. Larger domains (100 to 400 km) are probably also within reach with supercomputers, but the speed up that could give parallel architectures is however necessary, especially for workstations.
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