Résumé :
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En ce qui concerne les apports fluviaux, les apports liquides ( débit à Montjean ) ont diminué de moitié entre 1979 ( 40 milliards de m3 ). Les flux de nitrate ( à la station de la Possonière ) sont restés stables (400 000t/an) alors que les flux d'ammonium ont doublé. On note sur la période une tendance à la diminution des apports en suspension. Malgré une tendance décroissante des apports en chlorophylle " a " , la Loire, avec des teneurs de 200 à 300 mg/m3 sur plus de 300km, a des eaux classées en mauvaise ou très mauvaise quallité. Un pprogramme de lutte contre l'eutropphisation est d'ailleurs en cours à l'Agence de l'eau. EN ce qui concerne l'estuaire, celui-ci présente une teneur en matériels détritiques particulaires (phéopigments) très élevée, les rejets urbains de DCO et DBO5, en dehors des périodes d'étiage, sont faibles comparés aux apports fluviaux. Les crises d'anoxie( oxygene dissous inférieur à 0.5mg/l) sont toujours liées aux vives eaux d'étiage, elles ne sont régulièrement répétées depuis 1985 sur des durées de 3 à 4 mois et des longueurs de fleuve dépassant 50km ; cette situation critique n'existait pas en 1981 pour des coefficients de marées et de débits fluviaux identiques. Les niveaux de contamination de l'estuaire de la Loire par le plomb sont les plus élevés de la façade Manche-Atlantique, ils sont dus aux rejets de l'usineOctel-Kulhman de Paimboeuf ( onnote une décroissance depuis 1979 ). En conséquence, avec une concentration en plomb supérieure de 50 à 100% à la valeur moyenne pour la façade atlantique, les gisements de moules de l'estuaire sont classés en qualité médiocre. Ilen est de même pour les PCB. Les conclusions générales du rapport de M. Sauriau sont les suivantes : -Concernant les réseaux de surveillance, il paraît nécessaire : d'améliorer la fiabilité des systèmes d'acquisition de données en continu ( réseau SYMEL de EDF-PANSN ) par une mise à jour des systèmes informatiques et un effort de validation des données ; de réfléchir à une exploitation systématique des archives hydrologiques ( EDF, Ville de Nantes, PANSN ) et à leur libre diffusion ; d'accroître la coopération entre les réseaux de surveillance de l'estuaire. -Il convient de combler les lacunes concernant le manque d'information : sur l'impact réel des rejets urbains et industriels ( localisation, débits réels ) ; sur le devenir des contaminants dans le bouchon vaseux. -Les principaux " points noirs " concernant la qualité des eaux dans l'estuaire sont : un classement médiocre dû au plomb d'origine industrielle locale ; un classement médiocre dû aux PCB, l'estuaire étant le seul site déclassé avec Biarritz sur la façade atlantique ; une mauvaise qualité bactériologiquedes eaux littorales ; la présence de crises anoxiques en grandes marées d'étiage, ce qui pousse à recommander la poursuite des études de modélisation de l'oxygène dissous.
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