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Résumé :
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La baisse des prix agricoles dans le monde en général et dans l'union européenne en particulier, baisse voulue par le gatt et consacrée par la réforme de la politique agricole commune, n'est socialement acceptable que si elle est accompagnée par la création d'aides directes à la production, appelées primes compensatoires. ces aides sont plus ou moins importantes selon l'écart qui existe entre les coûts de production internes et les cours mondiaux, mais aussi selon les moyens budgétaires dont dispose l'etat en cause. toutefois ce qui importe c'est non seulement le montant des aides directes à la production, mais également la façon dont elles sont réparties entre les agriculteurs et les régions. des décisions qui seront prises dans ce domaine dépendra la "physionomie" de l'agriculture de demain. la réforme de la pac comporte un mode de répartition qui n'est certainement pas définitif. le but de cette étude est d'en découvrir la logique interne et de rechercher la pertinence de solutions alternatives. dans une dernière partie sont examinées les raisons justifiant le versement d'aides qui, en france, en 1996, représenteront plus de la moitié du revenu agricole net.
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