Résumé :
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Après avoir dressé une revue de la littérature française et anglo-saxonne sur la problématique émergente (en France) des inégalités environnementales, ce mémoire propose une lecture originale de cette problématique ainsi qu’un cadre d’analyse. La valeur croissante de l’environnement en tant que cadre de vie, la montée des préoccupations environnementales en termes de risque, de raréfaction des ressources et de changements climatique ou globaux, le développement concomitant d’une action publique dédiée et plurielle, participent à la reconnaissance nouvelle d’une forme d’inégalité longtemps restée « silencieuse » : les inégalités environnementales. En posant les inégalités environnementales comme des inégalités sociales, ce mémoire invite à élargir le champ des inégalités classiquement étudiées en sociologie. Les propositions théoriques mises en débat sont testées sur des cas d’étude empirique interprétés ou relus à travers le prisme des inégalités environnementales. Ces cas d’étude sont issus de travaux de recherche menés depuis 2002 sur les pratiques des populations résidentes ou usagères du littoral et de l’espace marin côtier français et sur les politiques de protection de la nature (Parcs nationaux) et des ressources marines (Politique commune de la pêche).
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