Résumé :
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Des observations morphologiques fines de rameaux, feuilles et fructifications sont effectuées sur 419 chênes, dans des populations sympatriques ou allopatriques. vingt caractères, divisés en un total de 82 classes, sont ainsi recencés. l'analyse factorielle des correspondances met en évidence une continuité morphologique, très nettement polarisée, entre quercus robur l., quercus petraea liebl., et quercus pubescens willd. la rareté des individus réellement intermédiaires permet de rattacher la plupart des arbres à l'un des trois taxons. parallèlement, une étude phytoécologique isole 10 stations, et est superposée à la précédente étude. il ressort de cette confrontation que: la population de chênes est une indicatrice du milieu, spéciation taxonomique et séparation écologique vont de pair. quoique les échanges interspécifiques semblent limités à l'heure actuelle, l'hypothèse de l'introgression se trouverait ainsi confirmée. enfin, certains aspects du comportement des chênes sont analysés, en vue de leur application sylvicole. ainsi sont testés quelques critères de reconnaissance sur pied.
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