Résumé :
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Les campagnes françaises connaissent aujourd'hui le début d'un ensemble de mutations économiques, sociales et culturelles. Les agriculteurs sont devenus une minorité professionnelle (moins de 5 % de la population active), ils n'en continuent pas moins d'occuper une position sociale, de privilégier des choix de production et d'exercer une influence politique qui les mettent de plus en plus en porte-à-faux avec les nouvelles attentes des autres usagers, ruraux et citadins, de la campagne. Il est donc nécessaire, sur le terrain, de mettre en relation des acteurs aux perspectives et intérêts divergents afin que les pratiques contractuelles prennent peu à peu le pas sur les incompréhensions, les malentendus et les affrontements.
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