Résumé :
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L'auteur soutient le paradoxe suivant : au départ, les revendications écologiques étaient profondément critiques des savoirs scientifiques et techniques et du développement social qu'ils conduisent. 30 ans plus tard, leur traduction en politiques d'environnement débouche au contraire sur un appel croissant aux experts, ingénieurs et techniciens, détenteurs d'un éco-pouvoir montant. notre capacité collective à débattre de ces questions demeure en revanche très faible. l'auteur critique la responsabilité des medias. il analyse aussi le jeu de l'administration publique dans la gestion des nuisances. il passe aussi au crible le rôle des associations de défense. avec le concept d'"éco-pouvoir", il dévoile l'émergence d'une nouvelle rationalité, qui prétend prendre le contrôle de tous les systèmes vivants, avec les effets de normalisation qui en découlent.
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